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  1. Des questions d'oral avec reponse pour s'entraîner a l examen de crmef option eps

    Des questions d'oral avec reponse pour s'entraîner a l examen de crmef option eps




    Problèmes fondamentaux posés à l’enfant dans le cadre de la pratique des jeux collectifs?

    * Pôle cognitif :
    - prendre des informations, les analyser, faire des choix
    - connaître et respecter les règles du jeu
    - se situer dans l’espace
    * Pôle moteur :
    - dissocier ou coordonner plusieurs actions motrices
    - gérer son effort
    * Pôle socio-affectif :
    assurer différents rôles sociaux dans le groupe.
    être capable de reconnaître partenaires et adversaires, être capable
    de coopérer


    Quelles sont les actions fondamentales des jeux collectifs en attaque ?

    - se placer - se déplacer avec un ballon vers la cible adverse par dribbles ou passes - tirer dans la cible



    Quels sont les temps forts de la mise en place d’un cycle d’apprentissage en jeu collectif

    a. évaluation diagnostique = mise en place d’une situation repère(situation de référence) b. la progression et les situations d’apprentissage c. situation repère = évaluation finale


    Comment concevez-vous une séance en jeu collectif

    a. partir des problèmes des enfants à jouer ensemble pour définir un objectif - b. mise en place d’activités permettant d’atteindre l’objectif, en jouant sur les variable (du simple au complexe) - c. évaluation (l’objectif est-il atteint ?)

    Quels éléments nous permettent d’optimiser les apprentissages de nos élèves ?

    - La connaissance du développement de l’enfant

    - L’évaluation de ses besoins en début de module d’apprentissage.

    - Développer la motivation des élèves pour l’activité physique


    Quelle différence faites vous entre un exercice et une situation problème?

    La situation problème permet à l’élève de découvrir et de tester des solutions à un pb posé, alors que l’exercice est la mise en application d’une action visant à développer une aptitude particulière.



    Qu’est-ce qu’une démarche pédagogique?

    ce sont les différentes phases que l'on met en œuvre en prenant en compte les rôles que le maître va avoir , les types de tâches demandées aux élèves,,,


    Citez les objectifs généraux de l’EPS

    - le développement des capacités et des ressources nécessaires aux conduites motrices

    -l’accès au patrimoine culturel que représentent les diverses activités physiques, sportives et artistiques (APSA), pratiques sociales de référence

    - l’acquisition des compétences et connaissances utiles pour mieux connaître son corps et le garder en bonne santé. En plus des objectifs de l'EPS à l'école, l'EPS contribue à l'éducation à la santé et à la sécurité, à la formation du citoyen en éduquant à la responsabilité et à l'autonomie (notion de règle) et donne aux élèves le sens de l'effort et de la persévérance.

    Éducation à la santé et respect du corps, développement des capacités motrices, compétences 6 et 7 du socle commun (autonomie + initiative et


    Les problèmes fondamentaux rencontrés par les élèves dans les activités les plus pratiquées à l'école

    athlé: Contrôler l'équilibre, rapport amplitude/cadence, gérer ses efforts, sollicitation des processus de renouvellement de l'énergie.

    Danse: Il faut passer d'une motricité ordinaire à une motricité symbolique inhabituelle, d'un espace proche et avant à un espace varié multidirectionnel, de la représentation du réel à l'interprétation du réel.

    jeux co: Il s'agit de s'adapter à des règles, de reconnaître partenaires et adversaires, d'agir ou réagir au sein d'un groupe constitué, de prendre des décisions dans l'action et de faire des choix, de se construire des habiletés spécifiques.

    course d'orientation: Il s'agit de se déplacer en alliant anticipation (lire une carte qui représente le réel), tactique (enchaîner judicieusement les prises de repères) et dynamisme (assurer le meilleur compromis vitesse/précision).

    jeux de raquettes: Chaque joueur est confronté à une double nécessité: défendre sa surface de jeu et attaquer celle de l'adversaire pour marquer un point. L'utilisation d'une raquette entraîne une organisation temporelle et spatiale de la frappe (prendre en compte la trajectoire de la balle arrivante, la hauteur et la proximité du filet, la longueur du manche de la raquette…).
    ÇáÊÚÏíá ÇáÃÎíÑ Êã ÈæÇÓØÉ ÇÈæãÍãÏ4444 ; 22-09-15 ÇáÓÇÚÉ 00:34
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  2. ÇÝÊÑÇÖí

    Professeur d’EPS ou professeur de sport*: des différences*

    Le professeur d’éducation physique et sportive (EPS), qui dépend du ministère de l’Éducation nationale, ne doit pas être confondu avec le professeur de sport, qui dépend du ministère des Sports et n’enseigne qu’une seule discipline. Au fil de l’année scolaire, le professeur d’EPS initie ses élèves à un vaste éventail d’activités*: sports collectifs (handball, foot, basket, rugby…) ou individuels (gymnastique, endurance, natation…), sports de raquette (tennis de table, badminton …) et activités en pleine nature (cross, course d’orientation…). L’animation des activités sportives demande une bonne connaissance des différentes disciplines et de leur pratique*: règlements, règles de sécurité, organisation matérielle, prestation physique, pédagogie…

    Professeur de sport ou professeur d’EPS*: Les mêmes diplômes*?

    Pour devenir professeur d’EPS, aujourd’hui il faut un Master 2 Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) puis passer le concours de professeur (CAPES ou CAFEP). Au total, cela représente 5 années d’étude après le baccalauréat.

    Pour être éducateur de sport, un BP JEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport) équivalant à un niveau bac, constitue le niveau minimum pour être autorisé à exercer le métier d’éducateur sportif. Ce diplôme est accessible à partir de 18 ans et exige un bon niveau.

    Pour l’un comme pour l’autre, il ne suffit pas d’avoir des capacités physiques, des capacités intellectuelles sont requises. Il faut avant tout aimer apporter son savoir à d’autres personnes.

    Et en ce qui concerne les épreuves, qu’est-ce qui change*?

    Pour le diplôme de professorat, l’étudiant doit dans un premier temps passer deux écrits. S’il est admis, il choisit, dans un deuxième temps, des épreuves physiques parmi une liste établie. Il doit aussi se présenter à des oraux.

    Pour le diplôme BP JEPS, qui permet de devenir professeur de sport, l’étudiant choisit une activité sportive, par exemple athlétisme, parmi 47 activités proposées. Le diplôme du BPJEPS se délivre après l’obtention de 10 "unités capitalisables" réparties en plusieurs niveaux de compétences. Il donne le droit d’enseigner dans son domaine tout en étant rémunéré.
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  3. ÇÝÊÑÇÖí

    quel diference entre - APS et EPS
    L’ EPS est une discipline scolaire ayant la motricité comme moyen et comme objet. Les APS sont des pratiques corporelles
    sportives et/ou non-sportives que l’EPS utilise comme objet et comme moyen dans son enseignement. L’EPS se sert donc des
    APS pour atteindre ses objectifs. Mais le rapprochement entre les deux pourrait être pousser plus loin. On parle aujourd’hui
    couramment d’APS et d’EPS, on confond même souvent les termes ou on les assimile quand on dit : «le prof de sport» en
    parlant du professeur d’éducation physique. En se différenciant de la gymnastique, l’éducation physique se serait transformée en
    Sport ? Les enseignants s’en défendent actuellement. Ils pensent plutôt que le sport doit se situer sur le même plan que l’EPS et
    cherchent à s’en faire un auxiliaire dans leur objectif éducatif. Une éducation physique et sportive est donc née. Pourtant il
    subsiste une ambiguïté : le terme «physique» renvois à l’individu, au corps, alors que «sportive» concerne non plus l’individu
    mais une matière. Une telle hétérogénéité de forme correspond-elle à une hétérogénéité de fond ?
    Si on cherche à opposer EPS et APS, on se heurte à un problème concret celui du mouvement qui est présent dans les deux. En
    effet, si l’EPS est une discipline d’enseignement différente des pratiques corporelles et sportives, son objet est scolaire et
    éducatif, celui des APS est de susciter un mouvement (mais l’EPS aussi...).
    Si on veut les unifier (EPS=APS), on met alors en avant que l’EPS est un ensemble d’exercices, les APS, propre à favoriser le
    développement harmonieux du corps. Il semblerait bien alors qu’EPS et Sport aient le même but.
    Mais pour ne pas être assimiler totalement au Sport et perdre une certaine légitimité scientifique, l’EPS a pris soin de viser des
    intentions autres que les seuls objectifs moteurs: contribuer à la santé, à la solidarité, à la sécurité, à l’épanouissement de la
    personnalité, à la gestion de sa vie physique, à une ouverture culturelle, en un mot à la citoyenneté est devenu sa nouvelle
    finalité. Ceci a notamment pour objectif de ne plus confondre l’enseignant d’EPS avec un entraîneur de club, ce qui d’ailleurs a
    déjà été le cas, et ce qu’il peut être encore parfois. Finalement, les APS en soit ne sont rien, elles ne deviennent que ce que
    l’enseignant font d’elles.
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  4. ÇÝÊÑÇÖí

    EP, EPS ORIGINES : Consulter les questions
    - histoire :
    Dans la Grèce antique, ni le Sport ni l’EP n’existaient. Le mot gymnastique regroupait la totalité des exercices physiques. La
    gymnastique (lexique 7), ainsi nommée car les athlètes étaient nus, était présente sous trois formes : compétition, médicale et
    éducative. C’est la gymnastique éducative de Platon qui anticipera l’EP. Pour lui, elle doit conférer à l’homme la beauté et la
    bonté (Kaloka-Gathia). Elle réapparaîtra sous forme médicale en premier lieu. Il s’agira de protéger la santé. Mais elle trouve
    aussi son origine dans d’autres facteurs. D’abord le corps réprouvé jusque là est à la Renaissance disculpé de toutes les tares. Il
    n’est plus voué au mal. Les premiers théoriciens de l’EP s’emploieront à établir la légitimité pour le corps d’un droit à
    l’éducation physique. Ensuite ils chercheront à donner un contenu à cette éducation. Pour cela il leur faudra inféoder l’EP à des
    théories différentes qui la légitimeront, mais seront aussi à l’origine de la guerre des méthodes.
    - EP cohérence et fondements :
    Son objectif est l’éducation du corps. Mais cet objectif se révéla trop vague. En effet, l’homme a beaucoup de mal à la
    circonscrire. Les dualistes isolent le corps de la pensée, les matérialistes voient le corps comme un objet premier et les idéalistes
    prônent l’esprit avant tout. D’autre part de quel corps s’agit-il ? Certains l’assujettissent au social, d’autre à la métaphysique ou à
    la psychanalyse.
    Ces difficultés évoquées expliquent le problème de légitimité de l’EP. On peut concevoir dès lors qu’elle serve le Sport, car lui
    ne s’embarrasse pas des rapports âme/corps. P. Parlebas va tenter de sauver l’EP en lui refusant toute référence au corps qui se
    révélait source de discorde. Il remplace cette notion par la conduite motrice. Premier avantage, on ne fait plus allusion au corps,
    deuxième avantage, on met l’accent sur la motricité. De plus la notion de conduite est empruntée au vocabulaire de la
    psychologie et l’éducation cède la place à la pédagogie. L’EPS devient alors la pédagogie des conduites motrices, et le sport
    devient l’ensemble des situations motrices codifiées sous formes de compétitions institutionnalisées.
    ÇáÚáã íäæÑäí æ ÇáÞæÉ ÊÏÝÚäí æ ÇáÍãÇÓ íÔÌÚäí æ ÇáäÌÇÍ åÏÝí
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  5. ÇÝÊÑÇÖí

    Sport, EPS, et APS en milieu scolaire – Quelle(s) distinction(s)

    Il n’est pas rare d’entendre deux élèves s’entretenir ainsi à propos de leur séance de … sport ou
    d’EPS :
    « Tu vas où ?
    - en sport !
    - Ah oui. Et tu fais quoi ?
    - d’la course…Et toi,
    - J’vais faire du basket.
    - Oh t’as du bol…C’est qui ton « prof » ? »
    Pour s’associer à la problématique proposée et à l’analyse sémantique souhaitée, l’objet de cet essai
    s’articule autour de la définition des termes « Ecole » et « Sport ». Cet échange verbal spontané
    montre que ces élèves considèrent la séance « de sport ou d’EPS » comme un temps de sport : Je
    vais « en sport faire du sport avec le prof, le moniteur ou l’éducateur» Et d’ailleurs pourquoi pas ?
    Seulement, ils font de l’Education Physique et Sportive (EPS).
    Cette confusion est tellement courante qu’aujourd’hui personne n’y prête plus guère attention. Mais
    chaque terme, que ce soit Activités Physiques et Sportives (APS) ou Education Physique (EP), a
    une définition particulière et singulière que nous devons distinguer.
    Nous assistons en EP depuis la seconde moitié du siècle dernier à la mise en place, pour l’élève,
    d’un processus d’individuation, au sens de réalisation personnelle, résultat d’une pédagogie qui a
    beaucoup fluctué depuis une méthode prônant la conformité à un modèle, en passant par une
    pédagogie basée sur les principes du structuralisme pour se diriger vers une éducation respectant les
    spécificités de chaque individu. L’évolution des conjonctures sociétales influence fortement les
    pratiques sportives ainsi que l’EP. Du souci hygiénique et sanitaire présent lors de la reconstruction
    de la France dans les années 1945, en passant par le prosélytisme sportif (1960) pour arriver à la
    construction d’un individu cultivé, lucide et autonome, les finalités de l’EP et celles des pratiques
    sportives n’ont cessé de s’adapter, de se modeler aux conditions et aux événements économiques,
    politiques, culturels et sociaux de notre société.
    Depuis les années 70, les activités sportives apparaissent comme l'ultime bouée de sauvetage devant
    permettre une "remobilisation" de la jeunesse autour d'une discipline de vie et la favorisation de
    l'insertion sociale1
    . Le recours au sport se présente comme une réaction réflexe aux problèmes de
    notre société (éducation, incivilité, violence, exclusion, insertion, etc.), une véritable « aspirine
    sociale ». Le sport rassemble l’ensemble des APS. Terme devenu générique, le sport s’entoure de
    vertus éducatives, professionnelles, hygiéniques et sanitaires, d’intérêt général ou économique,
    politiques, de compétition, d’insertion.
    Mais de quoi parle-t-on exactement ? De Sport, d’EP, d’APS ?
    Nous sommes convaincus que le sport doit participer au développement de la personne, de son
    identité et à l’enrichissement du lien social. En effet, d’une part, il doit viser à sculpter et travailler
    le corps (corps redressé, mesuré, modelé, percé, corps santé, corps plaisir, corps éduqué)2
    , d’autre
    part, il doit révéler la personnalité de l'individu et fonder la cohésion sociale par l'appartenance à un
    groupe (supporters, joueurs, territoires, clubs, bénévoles, etc.…).
    Seulement le sport n'est qu'un support, un outil qui peut tout aussi bien asservir l'individu que lui

    1
    Le sport est un phénomène social. « Il marque des lieux dans l’espace social et des moments de la vie collective », Sociologie du
    sport. Jacques Defrance, la Découverte, 2000. 2
    "Histoire du corps", G. Vigarello, Seuil 2006.
    permettre de s'épanouir. Le sport n'a pas en lui-même de vertu éducative. Ce sont les conditions
    mises en place, les situations pédagogiques, l'environnement physique et humain dans lequel le
    pratiquant évolue qui contribuent à l'épanouissement de l'individu, au renforcement du lien social et
    à son devenir en acte.
    Le record, l’exploit, qui font la une de l’actualité, ne sont pas une des finalités de l’EP. La
    performance pousse à l’excès et à la spécialisation du corps, alors que l’EP prône l’éducation du
    corps dans sa totalité, la construction d’un corps responsable pour maintenant et pour plus tard. À
    l’école, il ne s’agit pas de se calquer sur la pratique sportive fédérale, mais de transposer par un
    processus didactique les pratiques de référence sociale (par exemple les sports codifiés que sont le
    hand-ball, le football, la gymnastique) en APS, supports de l’apprentissage des conduites motrices
    et des finalités éducatives assignées d’une part, par les Instructions Officielles et d’autre part,
    cohérentes avec les besoins éducatifs des élèves.
    Ainsi, l’EPS participe et contribue à l’apprentissage de la sécurité, de la santé, de la responsabilité,
    de la solidarité et de l’autonomie de l’individu. Car, l’intérêt n’est-il pas à l’école, en EPS, de
    favoriser l’accès à l’autonomie du futur adulte, de préparer l’élève à sa vie de demain, à la gestion
    de sa vie physique. L’USEP est, entre autres, un des moyens qui favorise ces apprentissages.
    Apprendre aux enfants à savoir s’arrêter, à doser, gérer et maîtriser leur effort, à mesurer leurs
    possibilités, à juger et observer des attitudes et comportements moteurs, à découvrir et expérimenter
    de nouveaux modes de relations diverses et variées à leur environnement est important. Combien de
    noyades, d’accidents de montagne, d’infarctus ont-ils lieu chaque année dans le sport ? Ce manque
    de prise de précautions, cette absence de sécurité, de surveillance sont-ils dus à une EP insuffisante
    ?
    L’école a pour mission de construire un individu capable de s’intégrer socialement, tant
    professionnellement que dans le domaine des loisirs. Le rôle de l’enseignant d’EP est bien d’aider
    les individus à se construire comme des sujets libres, capables de gouverner leur conduite, de
    s’ouvrir de façon réfléchie au monde du sport en regardant plus loin que la seule performance3
    . Les
    interactions vécues dans le champ des APS contribuent à la socialisation de l’individu notamment
    par un apprentissage de savoirs communs tout en favorisant le développement de la personnalité
    permettant à l’individu de se libérer de toute emprise collective afin d’accéder à l’universalité de la
    condition humaine.
    Ce qui semble le plus important en EP, et ce, quelles que soient les préconisations de l’Institution,
    c'est de permettre aux élèves de transférer, réinvestir, mettre à profit et reprendre ce qui a été appris
    lors de la pratique des activités physiques (comportements, attitudes, règles, connaissances
    informationnelles et procédurales…) et de les inciter à réutiliser dans leurs contextes quotidiens, les
    compétences acquises. Cette démarche conduit l’enfant à l’autonomie. Sans cela, nous proposons
    des pratiques sportives, plus ou moins formalisées, qui risquent de se refermer sur elles-mêmes et
    de se transformer en activités « occupationnelles4
    ». Cette dérive se profile déjà dans les activités
    sportives proposées les samedis matins, lors de l’accompagnement éducatif, de la pause
    méridienne, lors des activités périscolaires, etc…
    Dans ce cadre, le sport scolaire et notamment l’USEP a un rôle fondamental à jouer en favorisant le
    transfert des compétences acquises lors des séances d’EPS vers d’autres disciplines d’enseignement
    et/ou à l’extérieur de l’école. Sur la base du volontariat, la pratique associative du sport scolaire
    devient une réplique de la vie en valorisant l’autonomie par une implication de l’individu dans
    diverses démarches structurelles et fonctionnelles. En programmant, par exemple, des
    manifestations sportives en fin de cycle d’apprentissage d’EP, le sport scolaire permet à l’enfant de

    3
    « Quelle place pour la performance ? », A. Pouilly. Revue EPS 1 n° 129, oct 2006 4
    « Du sport à l'intégration », Paul Irlinger, INSEP.
    réinvestir, dans le cadre de la rencontre, les apprentissages moteurs vécus au travers des cycles
    d’apprentissage. En proposant une variété d’activités physiques notamment de pleine nature
    (APPN), l’USEP incite l’individu à imaginer, créer d’autres modes de relations avec son
    environnement physique et culturel, et lui permet, à travers divers travaux pluridisciplinaires
    (l’impératif de reliance5
    ), de se confronter à la diversité et la complexité du monde.
    Nous devons alors insister sur la distinction Education par le Sport et Education Physique par les
    APS. De nombreuses recherches scientifiques montrent que le sport conduit à reproduire des
    comportements d’intimidation, de brutalité, de contournements et d’interdits (Et si le sport
    favorisait la délinquance ?6
    ) Il nous faut distinguer les « pratiques sportives » des « APS pour
    tous ». Inscrites de plus en plus souvent comme remèdes aux problèmes d’incivilités, de violence ou
    encore comme vecteurs d’éducation, d’intégration voire d’insertion, les « pratiques sportives » se
    résument, à nos yeux, essentiellement à un saupoudrage d’activités de consommation. Au contraire,
    les « APS pour tous », de par l’aménagement des situations pédagogiques et l’encadrement qu’elles
    proposent, se positionnent résolument sur des enjeux éducatifs de fond. Et c’est, dispositif trop
    souvent oublié dans les actions d’éducation par le sport, en mesurant, en évaluant l’impact de la
    « pratique sportive » et des « APS pour tous » sur le développement des compétences socio-
    éducatives que nous pourrons montrer que les « APS pour tous » permettent plus facilement
    d’atteindre des objectifs éducatifs que les « pratiques sportives ».
    Nous sommes conscients que les « APS pour tous » sont des vecteurs incontournables pour d’une
    part, améliorer les capacités de développement, de prévention et d’entretien de la vie physique de
    l’individu et d’autre part, favoriser son intégration sociale. La logique de la représentation issue du
    monde sportif et utilisée d’une manière quelquefois outrancière lors des apprentissages ne
    correspond pas à une logique socio-éducative. Au contraire, elle contribue à la discrimination par
    l’esprit de compétition, par la robotisation de l’athlète face à l’épreuve, toujours plus loin, plus haut,
    plus fort, logique « entrepreneuriale » de rendement, de performance et de profit qui engage le
    pratiquant jusqu’au bout et même au-delà. Se polariser sur les performances engendre une
    confusion entre sport et éducation physique. La compétition génère des mécanismes d’exclusion et
    d’affrontements inconcevables dans la construction de la personnalité d’un futur adulte lucide,
    cultivé et autonome.
    Se pose alors le problème de la place de la compétition lors des rencontres sportives usépiennes. Il
    est précisé dans les programmes de l’EPS à l’école primaire7
    que l’une des compétences à acquérir
    est «réaliser une performance mesurée». Les activités liées à l’acquisition de cette compétence
    doivent être sources d’activation motrice, de motivation et facteur d’apprentissage. Il serait donc
    nécessaire de maintenir de subtiles doses de performance et d’encourager une logique sportive tout
    en lui associant des objectifs socio-éducatifs qui dépassent largement l’objectif de performance.
    Alors que, dans la vie sociale, la transmission des savoirs s’effectue de manière aléatoire à partir des
    rencontres que l’on effectue au hasard des circonstances et, de ce fait, ne garantit pas que chacun
    soit bien confronté à un ensemble organisé de connaissances et puisse bénéficier des méthodes
    nécessaires pour y accéder ; au contraire, lors des rencontres sportives organisées par le sport
    scolaire, institution éducative complémentaire de l’EP, chacun peut bénéficier d’une attention
    éducative favorable articulée autour de l’histoire singulière de chacun et de la culture. Et, nous
    affirmons que c’est en véritable chef d’orchestre des organisations sportives et des situations
    pédagogiques, que les intervenants des APS sont les garants de la transmission de valeurs civiques
    et morales des APS et les seuls à inciter les élèves à transférer ces valeurs de la pratique sportive
    vers le monde civil.

    5
    « Les 7 savoirs pour une éducation du futur », E. Morin., 2000. 6
    « Faut-il encore croire à l’éducation par les sports ? », L. Bigot, La Gazette des Communes, mai 2007. 7
    BO HS n°3 du 19 juin 2008.
    La pérennité de l’USEP, lieu d’échanges et de rencontres, est nécessaire pour le renforcement du
    lien et de la mixité sociale. L’USEP doit poursuivre sa démarche de projets d’actions aux objectifs
    sociaux variés, comme la promotion des APPN, tout en valorisant les actions éducatives et
    culturelles orientées vers le développement durable par exemple. Nous pensons que les rencontres
    sportives USEP sont un joyau éducatif lorsqu’elles ne s’orientent pas essentiellement sur la
    production de performances.
    De toute évidence, ces propos prônent une démarche socio-éducative par les APS pour tous. Cette
    démarche ne peut d’ailleurs s’organiser sans un accord sur des objectifs lisibles et cohérents pour
    l’ensemble des différents acteurs éducatifs : parents, intervenants, institutions éducatives,
    collectivités locales et territoriales, associations qui entourent l’enfant-apprenant. Tous ces
    partenaires doivent être fidèles à l’impératif devoir de transmission (l’humanité est un perpétuel
    recommencement), tout en permettant à l’individu de s’approprier par lui-même, dans une démarche
    dont il est acteur (donner du sens à ce que je fais8
    ), les connaissances nécessaires à la vie en
    société, un « devenir en acte ».
    Nous rejoignons ainsi les travaux d’ Alain Loret9
    sur l’inadaptation aujourd’hui du service public et
    des politiques sportives françaises à une double évolution : d’une part, l’évolution de la demande
    sociale en matière de sport et d’autre part, l’évolution de l’économie d’un sport mondialisé. Il
    préconise « la disparition du Secrétariat d’Etat aux sports pour un Secrétariat d’Etat des activités
    physiques », les « APS pour tous » et milite avec Patrick Bayeux entre autre pour l’organisation
    d’un véritable Grenelle du Sport....
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  6. ÇÝÊÑÇÖí

    ♪La différence entre le spor t, l'EPS et les APSA ♪



    [align=right]la reponse par ici[/align]
    ÇáÚáã íäæÑäí æ ÇáÞæÉ ÊÏÝÚäí æ ÇáÍãÇÓ íÔÌÚäí æ ÇáäÌÇÍ åÏÝí
    ======
    áæáã Çßä ãÛÑÈí * áÇÎÊÑÊ Çä Çßæä ãÛÑÈíÇ
    ======
    åæíÊí åí Þáãí ¡ æÔÎÕíÊí åí Úãáí
    æíÈÞì Ãí Úãá ãåãÇ ÈÐá Ýíå ÛíÑ äÇÌÍ ÇÐÇ áãÇ íÕÇÍÈå ÊæÝíÞ ãä Çááå

  7. ÇÝÊÑÇÖí

    La mixité en EPS


    la reponse par ici
    ÇáÚáã íäæÑäí æ ÇáÞæÉ ÊÏÝÚäí æ ÇáÍãÇÓ íÔÌÚäí æ ÇáäÌÇÍ åÏÝí
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    æíÈÞì Ãí Úãá ãåãÇ ÈÐá Ýíå ÛíÑ äÇÌÍ ÇÐÇ áãÇ íÕÇÍÈå ÊæÝíÞ ãä Çááå

  8. ÇÝÊÑÇÖí

    différence entre didactique et pédagogie


    la reponse par ici
    ÇáÚáã íäæÑäí æ ÇáÞæÉ ÊÏÝÚäí æ ÇáÍãÇÓ íÔÌÚäí æ ÇáäÌÇÍ åÏÝí
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    æíÈÞì Ãí Úãá ãåãÇ ÈÐá Ýíå ÛíÑ äÇÌÍ ÇÐÇ áãÇ íÕÇÍÈå ÊæÝíÞ ãä Çááå

  9. ÇÝÊÑÇÖí

    Didactique et pédagogie, deux termes, deux notions


    la reponse par ici
    ÇáÚáã íäæÑäí æ ÇáÞæÉ ÊÏÝÚäí æ ÇáÍãÇÓ íÔÌÚäí æ ÇáäÌÇÍ åÏÝí
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    åæíÊí åí Þáãí ¡ æÔÎÕíÊí åí Úãáí
    æíÈÞì Ãí Úãá ãåãÇ ÈÐá Ýíå ÛíÑ äÇÌÍ ÇÐÇ áãÇ íÕÇÍÈå ÊæÝíÞ ãä Çááå

  10. ÇÝÊÑÇÖí

    ÇáÓáÇã Úáíßã æÑÍãÉ Çááå æÈÑßÇÊå
    ÈÚÏ ÇáÊÞÏíã áãÇÏÇ ÇÎÊÑÊ ãåäÉ ÇáÊÚáíã æ ÎÇÕÉ ÇáÊÑÈíÉ ÇáÈÏäíÉ æ ÇáÑíÇÖÉ
    ÈÇáÊæÝíÞ ÇäÔÇÁ Çááå ÊÚÇáì
    ÇáÚáã íäæÑäí æ ÇáÞæÉ ÊÏÝÚäí æ ÇáÍãÇÓ íÔÌÚäí æ ÇáäÌÇÍ åÏÝí
    ======
    áæáã Çßä ãÛÑÈí * áÇÎÊÑÊ Çä Çßæä ãÛÑÈíÇ
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    åæíÊí åí Þáãí ¡ æÔÎÕíÊí åí Úãáí
    æíÈÞì Ãí Úãá ãåãÇ ÈÐá Ýíå ÛíÑ äÇÌÍ ÇÐÇ áãÇ íÕÇÍÈå ÊæÝíÞ ãä Çááå

ÕÝÍÉ 1 ãä 3 123 ÇáÃÎíÑÉÇáÃÎíÑÉ

ÇáãæÇÖíÚ ÇáãÊÔÇÈåå

  1. ãÔÇÑßÇÊ: 61
    ÂÎÑ ãÔÇÑßÉ: 14-09-24, 11:51
  2. Les 50 questions avec réponses pour savoir votre niveau pour les candidat(e)s désirant participer au concours de CRMEF option EPS…Bon chance
    By ÇÈæãÍãÏ4444 in forum ÇáÇÓÊÚÏÇÏ áãÈÇÑÇÉ ÇáÊÚÇÞÏ ÊÎÕÕ ÇáÊÑÈíÉ ÇáÈÏäíÉ
    ãÔÇÑßÇÊ: 292
    ÂÎÑ ãÔÇÑßÉ: 14-10-23, 12:02
  3. La reponse du qcm de 100 questions avec solution de hand ball pour tester vos connaissances pour les condidat(e) s desirant(e) s passer le concours de crmef d’eps
    By ÇÈæãÍãÏ4444 in forum ÇáÇÓÊÚÏÇÏ áãÈÇÑÇÉ ÇáÊÚÇÞÏ ÊÎÕÕ ÇáÊÑÈíÉ ÇáÈÏäíÉ
    ãÔÇÑßÇÊ: 55
    ÂÎÑ ãÔÇÑßÉ: 02-03-23, 19:54
  4. La correction des 50 questions avec réponses pour savoir votre niveau pour les candidat(e)s désirant participer au concours de CRMEF option EPS…Bon chance
    By ÇÈæãÍãÏ4444 in forum ÇáÇÓÊÚÏÇÏ áãÈÇÑÇÉ ÇáÊÚÇÞÏ ÊÎÕÕ ÇáÊÑÈíÉ ÇáÈÏäíÉ
    ãÔÇÑßÇÊ: 175
    ÂÎÑ ãÔÇÑßÉ: 26-11-22, 14:52
  5. ãÔÇÑßÇÊ: 18
    ÂÎÑ ãÔÇÑßÉ: 11-12-18, 16:28

ÊÚáíãÇÊ ÇáãÔÇÑßÉ

  • áÇ ÊÓÊØíÚ ÅÖÇÝÉ ãæÇÖíÚ ÌÏíÏÉ
  • áÇ ÊÓÊØíÚ ÇáÑÏ Úáì ÇáãæÇÖíÚ
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  • áÇ ÊÓÊØíÚ ÊÚÏíá ãÔÇÑßÇÊß
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