Optimisation de la résistance spécifique dans le deuxième virage
Le coureur doit apprendre à anticiper l’arrivée de la fatigue et adapter sa course en conséquence plutôt que de réagir a posteriori en réponse à la fatigue. L’idée est donc que l’ajout d’une foulée dans le deuxième virage se fait dans l’optique de ne pas perdre de temps. On peut faire le parallèle avec la conduite automobile ou le cyclisme.
On ne rétrograde pas ou on ne change pas de braquet parce qu’on perd de la vitesse, mais parce qu’on anticipe que, si on ne change pas, alors on va perdre de la vitesse.

Quand on observe les courbes de vitesse des coureurs spécialistes, on observe généralement des courses avec deux pics de vitesse :
- un pic de vitesse lors du franchissement de la deuxième haie
- un pic de vitesse dans le deuxième virage

Sur l’ensemble de la course, on peut repérer trois types de coureurs en comparant la somme des temps chronométrés sur les intervalles, à trois moments de la course, avec le temps final de course