NOUVELLE METHODE D'EVALUATION ET
D'ENTRAINEMENT A L'ENDURANCE EN COURSE
CHEZ DES ENFANTS D'AGE SCOLAIRE
La définition de l'endurance comme la « possibilité de prolonger un exercice
submaximal le plus longtemps possible » (1,24) est très vague et prend comme
référence la capacité aérobie ou prise maximale d'oxygène (V02 max). Cependant le
V02 max ne témoigne pas toujours des possibilités d'endurance et/ou du degré
d'entraînement d'un sportif. En effet, l'amélioration de l'endurance ou de la
performance ne s'accompagne pas toujours d'une amélioration de la V02 max (5, 8
Aussi le sportif d'endurance, en compétition, n'a pas toujours un régime de travail
constant mais, au contraire, il doit souvent réaliser des accélérations « volontaires
ou « nécessitées » pour « s'échapper » ou « rattraper » un autre concurrent. Or la
plupart des auteurs proposent, pour l'entraînement, soit un niveau d'exercice
constant, dont la durée est fonction de l'intensité, soit des exercices intermittents
avec des modalités différentes (1, 20, 24) mais le plus souvent, avec des périodes
de repos intercalaires (20, 24).
L'entraînement à intervalles fractionnés, sur le terrain, s'est montré plus efficace que
celui utilisant des vitesses relativement constantes (5, 8, 10, 20, 24). Nous avons
proposé un modèle ergospirométrique, sur cydo-ergomètre, l'exercice exhaustif en
«créneaux» de 45 minutes, qui simule une séance d'entraînement fractionné (11)
Ce test se présente comme un test utile et efficace pour la mesure et l'entraînement
à l'endurance en laboratoire (13, 22). Afin de la rendre plus pratique, (23) le but de
ce travail est d'étudier la possibilité de l'adapter à la course à pied sur le terrain,
chez des enfants d'âge scolaire