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  1. Stress oxydant, complÉmentation nutritionnelle en antioxydants et exercice

    STRESS OXYDANT, COMPLÉMENTATION NUTRITIONNELLE EN
    ANTIOXYDANTS ET EXERCICE


    Stress oxydant et entrainement

    9 En condition d’entraînement, la répétition des stimuli provoque des adaptations permettant une plus grande utilisation de l’oxygène. Cette augmentation de la capacité à utiliser l’oxygène correspond, par définition, à celle d’augmenter la production de radicaux libres en situation d’exercice. Venditti et al. (1999) ont montré chez le rat une diminution des concentrations basales d’H2O2 issus du débit des phosphorylations oxydatives mitochondriales après un entraînement de type aérobie. Cette diminution des concentrations basales d’H2O2 serait induite par une adaptabilité de la chaîne respiratoire des mitochondries. En dehors de cette adaptabilité, plusieurs études chez l’animal (Salminen & Vihko, 1983 ; Alessio et al., 1988) mettent en évidence une plus grande résistance au stress oxydatif chez les individus entraînés. Cette adaptation peut être liée aux pertes musculaires en fer (Jenkins et al., 1993) dont le rôle dans le stress oxydatif est bien connu. Chez l’homme, les effets de l’entraînement sur le stress oxydatif ont peu été étudiés (Tessier & Marconnet, 1995). Toutefois, l’entraînement ne semble pas induire une diminution des niveaux de base des marqueurs de peroxydations lipidiques dans le plasma (Tessier et al., 1995) ou le muscle (Dernbach et al., 1993). Il est démontré que les concentrations érythrocytaires de glutathion total sont positivement corrélées aux volumes hebdomadaires des charges d’entraînement (Robertson et al., 1991). L’entraînement en endurance améliore le statut en glutathion chez l’homme (Evelo et al., 1992) et l’animal (Sen et al., 1992). Les effets de l’entraînement restent toutefois ambigus, tout au moins chez l’homme. L’entraînement semble augmenter la capacité de résistance à une production accrue de radicaux libres sans pour autant modifier spectaculairement l’activité des enzymes anti-oxydantes. Après entraînement, les modifications de l’enzyme superoxyde dismutase (SOD) divergent dans la littérature. Plusieurs études menées chez le rat et l’homme ne démontrent pas de variations de l’activité de la SOD musculaire après un entraînement en sprint (Atalay et al., 1996 ; Hellsten et al., 1996) ou en endurance (Tonkonogi et al., 2000). En revanche, d’autres études signalent une augmentation modérée de l’activité de la SOD (40 à 60 % du niveau basale) principalement dans les fibres IIb (Ohno et al., 1992 ; Powers et al., 1994a). Ces résultats divergents peuvent s’expliquer par les différents types d’isoenzymes de la SOD, par les diverses méthodes d’analyses et par l’intensité et la durée de l’entraînement notamment. Powers et al. (1994b) montrent chez le rat que les modifications de l’activité de la SOD dans les fibres II dépend de l’intensité et de la durée de l’entraînement. Selon cette étude, l’augmentation de l’activité de la SOD dans les fibres II n’apparaît que lors d’un entraînement intensif. Chez le rongeur, Powers et Sen (2000) estiment qu’un entraînement aérobie peut augmenter l’activité de la SOD du muscle squelettique. En ce qui concerne l’activité de la catalase (CAT), la majorité des études menées chez le rat indique une activité de la CAT identique, voire moindre, après un entraînement de type aérobie. Les données chez l’homme sont à notre connaissance inexistante. L’activité de la glutathion peroxydase (GPX) musculaire est augmenté chez le rat après un entraînement aérobie de 5 à 12 semaines (Powers et al., 1999). Cette augmentation dépend de l’intensité et de la durée de l’entraînement (Powers & Sen, 2000). Chez l’homme, un entraînement aérobie de 6 semaines ne provoque pas de modification de l’activité de la GPX et de la glutathion réductase (GR) (Pyne, 1994). La poursuite de l’entraînement au-delà de six semaines provoque toutefois une augmentation de la GPX (23 % du niveau basale) et de la GR (55 % du niveau basale) (Ortenblad et al., 1997). Les concentrations musculaires en glutathion ne varient pas lors d’un entraînement de sprint et d’endurance, tant chez le rat (Atalay et al., 1996) que chez l’homme (Tonkonogi et al., 2000). En revanche, les concentrations de glutathion plasmatique ou érythrocytaire augmentent chez le sportif entraîné en aérobie (Robertson et al., 1991). En conclusion, l’entraînement semble augmenter la capacité de résistance à une production accrue de radicaux libres sans pour autant modifier spectaculairement l’activité des enzymes anti-oxydantes. C’est ainsi que plusieurs études se sont intéressées aux effets de l’ingestion de produits multi-vitaminés ou d’anti-oxydants diététiques sur l’apparition des RLO et les dommages musculaires induits par l’exercice
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