LONGUEUR

Réglementation
2) Concours et classement

6 essais si 8 ou moins de huit participants
3 essais si plus de huit et les 8 meilleurs ont 3 essais supplémentaires
mesure faite à partir de la marque ma proche de la planche.
La mesure se fait perpendiculairement à la planche
Si un sauteur A prend son appel sur la planche si A ne retombe pas dans l’axe de la planche (essai bon).
Si B atterri en avant du sable (sur la piste) essai nul
Si l’appel est avant la planche (essai bon) mesure à la planche
Si la réception à lieu dans la bonne aire mais une zone est touchée derrière hors zone (essai nul)
Si on revient à l’intérieur de la fosse sur ses pas (essai nul)
C’est le meilleur des 6 essais qui est retenu, en cas d’égalité la deuxième performance est regardée,….

Pour qu’il y ait homologation d’un record le vent doit être inférieur à +2m/s, en épreuves combinées +4m/s.

Analyse technique
1, La course d’élan

la mise en action
La longueur de mise en action est très variable, elle dépend du niveau. Progressivement accélérée de tel sort que le sauteur se déplace à sa vitesse optimale, course en amplitude qu’on associe à une forme de relâchement, pour obtenir tout son potentiel physique et nerveux.

L’amplitude se caractérise par une augmentation de la phase de poussée (phase motrice). Ainsi il se laisse la possibilité d’augmenter la fréquence des appuis donc d’améliorer la qualité de son appel.

la liaison course appel
La durée, environ 6 foulées selon le niveau

Elle se divise en 2 parties :

Attitude de course " haute " (corps redressé, genoux hauts) pour une élévation du centre de gravité. Avec une augmentation de la fréquence des appuis

Recherche d’une mise en tension musculaire pour un appel efficace. On remarque des actions de " griffer " (moins de contact au sol. Ainsi augmentation de la fréquence, abaissement du centre de gravité sur l’avant dernier appui et l’allongement de l’avant dernière foulée.

Justification technique : l’attitude de course haute permet une diminution de l’amortissement donc une augmentation de la fréquence des appuis ce qui permet un meilleur gainage du corps (meilleure phase de poussée)

Justification mécanique de l’abaissement du centre de gravité, la réorientation de la trajectoire du centre de gravité en minimisant la perte de vitesse.

Justification physiologique : étirement des muscles des extenseurs donc amélioration du rendement de l’impulsion. L’augmentation de la fréquence des appuis entraîne celle de la fréquence des stimuli globaux neuromusculaires et ainsi il y a optimisation de la contraction.

L’appel
C’est l’action très violente du griffé et associée à une phase de poussée maximale. La poussée est renforcée par les segments libres (le genou tiré vers le haut et l’avant, les épaules également soulevées vers le haut.

La phase d’appel donne l’impression d’une oscillation du grand axe du sauteur autour de son pied d’appel).

La trajectoire du centre de gravité dépend :

de sa vitesse de décollage

de son angle de décollage

et de la hauteur de décollage par rapport à celle d’atterrissage.

L’angle de décollage est d’environ 20° (favorisation de la composante horizontale). Le prolongement de la poussée a pour conséquence d’augmenter le chemin d’impulsion donc le temps d’application de la force.

La suspension
Elle se divise en 2 parties : l’équilibration

Le ramené

Toute la phase de suspension permet l’optimisation de la performance par un ramené.

Le ramené : juste avant la réception, le sauteur projette ses pieds le plus loin en avant du centre de gravité.